Couture • De Promesses en Giroflée

Celles et ceux qui me suivent sur Facebook, se rappellent sûrement d'une photo de couverture avec une pochette dont je n'ai jamais parlé...

J'attendais de pouvoir vous montrer les costumes de Promesses ; c'est désormais chose faite et donc, cette fameuse pochette. Les jupes ne devant pas être ajustées afin d'aller à tous les élèves et à toutes les morphologies, je n'ai cousu aucun système de fermeture : les extrémités des ceintures élastiques sont reliées entre elles par de grosses épingles à nourrice. Il me restait quelque chutes de tissu des jupes, ces fameuses épingles à nourrice, du fil... et j'ai eu envie de coudre une petite pochette de rangement ; pratique bien sûr, mais qui traduirait également le plaisir que j'ai eu à travailler sur ce projet.

Charlotte de Et puis la neige elle est trop molle dévoile régulièrement ses déclinaisons de la pochette proposée par Merci Giroflée et c'est donc chez elle que j'ai découvert ce modèle. L'occasion était parfaite pour le tester ! Et comme un clin d’œil à la réalisation des costumes, je me suis servi des chutes de tissus pour la réaliser : blanc pour l'extérieur, rouge pour la doublure !

© Anaïs Cayla

© Anaïs Cayla

Le tutoriel est très clair et accessible à tous les niveaux de couture, la difficulté majeure résidant, à mon sens dans l'ajout d'un passepoil et dans la précision qu'induisent les nombreuses épaisseurs, ce qui peut-être facilité par la suppression du passepoil. Quelques modifications dans ma déclinaison de la pochette... Je n'ai pas posé de passepoil parce que je n'en avais pas dans mon stock et qu'un passepoil plat n'aurait pas été joli. De même, n'ayant pas de molleton thermocollant et le tissu blanc ayant une bonne tenue, j'ai simplement renforcé l'extérieur par un entoilage thermocollant moyen. Enfin, je n'ai pas posé d'attache de type cartable parce que j'avais envie d'un ultime clin d’œil : les ateliers théâtre du lycée Schumann sont organisés en partenariat avec le Théâtre du Soleil, compagnie qui est notamment influencée par l'art théâtral japonnais et le Nô. J'ai donc reproduit un système de fermeture que l'on trouve traditionnellement sur les Sukiya-bukuro, les pochettes des cérémonies du thé, trouvé dans l'ouvrage Sacs et rangements à la japonaise de Akiyo Kajiwara.

Pour le tutoriel proposé par Merci Giroflée, un petit tour ici.

Pour quelques déclinaisons par Charlotte, cliquez ici, là ou encore là. Je conseille fortement la lecture de ce blog dont l'humour grinçant et décapant m'éclate et vaut tous les anti-dépresseurs du monde !

Pour une fois, j'ai encore plein de créations sous le coude à vous montrer, alors à très vite !